Ouaf [1.0]
Je pense que c'est un très bon livre, pas si incroyable, qui conviendra à beaucoup, mais qui plaira réellement a peu.Je conaissais l'auteur par "Soundtrack" (je ne l'ai pas encore lus), livre qui...
le 21 oct. 2023
Je pense que c'est un très bon livre, pas si incroyable, qui conviendra à beaucoup, mais qui plaira réellement a peu.
Je conaissais l'auteur par "Soundtrack" (je ne l'ai pas encore lus), livre qui m'interesse peu au final, de ses influences, le roman post-moderne japonais, avec H. Murakami en tête de liste...
Le livre en sois, ici, réussis a être quelque chose, et dieu merci, à ne pas se placer dans le "Roman du Je", ou tout est écrit première personne, avec le plaisir de lecture d'un blog.
Non, surement en retard sur le succès, mais c'est un style un peu punk, voir tarantinesque, un peu barrer, un peu idiot voulus, un peu "on s'en fou de tout".
L'histoire alterne en deux : D'un coté l'histoire qui se déroule tranquillement, d'un vieux tueur qui enleve la fille d'un ponte des yakuza (c'est le coté un peu tarantino, ce coté un peu "ridicule mais fait sérieusement"), et de l'autre l'histoire d'une dynastie de chien militaire a travers les conflits et le hasard, sur bien quarante - cinquante ans.
Le style, dans la partie des chiens, est, je pense, assez idiot, et vraiment plaisant. C'est une sorte de vision socialiste de l'histoire, au travers de la guerre et du bloc communiste, où les chiens sont un liens, la raison d'en parler, touchant le ridicule puisque souvent, chose qui deviens presque comique - qui peut déranger, mais qui personnellement m'a bien plus - le narateur va parler aux chiens, directement... Et oui, ils répondents "Ouaf ?" - "Ouaf..." "Ouaf !".
Il y a un décallage, une sorte de "cynisme joyeux" : On décrit les choses horribles, d'un ton léger, d'où le cynisme, mais de l'autre coté le fait d'avoir des chiens en personnages, de montrer leurs vies et leurs survies, cela donne une legerté au livre, ce qui forme une balance assez unique, completement barré, mais diablement efficasse.
Dans l'autre partie, c'est bien plus classique, et c'est finallement un peu un temps de repos par rapport a la précédente, c'est même anti-climax, où cela redessent la pression et la puissance des choses, pour revenir a l'histoire d'une fille enlevé qui se créer un liens avec un des chiens de la ligné de ceux évoqué plus haut...
Le tout pour finir sur une sorte d'allégorie entre le destin des chiens et la chute du bloque communiste, sur la trahison du parti et la fidelité des animaux, franchement, j'ai un peu laissé tombé, non tant pas parcque c'était nul, ou con (pas mal quand même, mais c'est voulus et maîtrisé), mais parce que je pense que chercher a tout comprendre casserais le coté punk du livre, qui m'a plus, qui me reste encore, et finnallement, sans avoir fait un chef-d'oeuvre, il nous a offert un roman réellement barré, mais dans le style, ce qu'il s'y passe est très pied-à-terre, mais la naration rends cela completement fou, et completement amusant a lire.
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Créée
le 21 oct. 2023
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