A quoi pourrait ressembler la vie des maîtres de l'humanité ? Peut-être bien à ce que décrit BEE dans American Psycho : drogues dures, luxe, luxe, viols, luxe, torture, psychose...
Bien qu'une somme impressionnante de personnages soient passés en revue dans ce thriller, on comprend rapidement que tous sont interchangeables, preuve en est le fait que le personnage principal soit souvent appelé par un autre nom que le sien. Il n'y a aucun signe d'humanité dans ce livre ; les personnages semblent mener des vies complètement moroses, à l'exception de celle de Bateman dont tous les actes du plus banal au plus sordide nous sont décrits avec une "certaine" précision...
Critique d'une société dans laquelle le paraître prend beaucoup plus d'importance que l'être, déshumanisé, ce livre ne nous laisse pas indifférents