Ce quatrième volume de la saga d’Anne est en quelque sorte la transition entre les volumes de l’enfance et ceux de l’âge adulte, entre la vie d’enfant et de jeune fille d’Anne et de sa vie de femme mariée. Gilbert poursuit ses études en médecine, loin d’Anne qui accepte un post de directrice enseignante dans une institution pour jeunes filles. Elle loge par ailleurs dans une pension, le Domaine des Peupliers, avec deux veuves et leur chat, ainsi que Rebecca Dew, une ronchonneuse au grand cœur.
Principalement épistolaire, ce volume est sans doute le plus difficile à lire. Les lettres de Anne à Gilbert sont longues et peu attrayantes, elle narre dans le détail ce qu’elle vit au quotidien et même s’il y a de bons moments et de beaux descriptifs de paysages, force est de constater que ça ne suffit pas. Il aurait été intéressant d’avoir des échanges, quelques lettres de Gilbert auraient été clairement un plus, mais l’auteur ne donne la parole qu’à son héroïne et ce style narratif n’est vraisemblablement pas son point fort. Et c’est finalement avec beaucoup de peine que j’ai atteint la dernière page…
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