Ce court bouquin est un extrait de conférence de Jappe et Friot, suivie d'une réflexion. On ne parle pas ici d'économie de marché, ou alors j'ai loupé un truc... La question centrale et qui opposent nos deux protagonistes est avant tout de savoir s'il est nécessaire de prélever une part du capital pour créer, par exemple, un revenu universel; ou s'il est possible de créer de la monnaie, de l'utiliser sans la prélever sur le travail. Devons-nous nécessairement attendre la fin du capitalisme pour mettre en place des politiques sociales révolutionnaire? Plus largement, faut-il supprimer la monnaie? Devons-nous être communistes?
Toute la pensée de Friot tourne autour de l'idée qu'il faut s'inspirer de la sécurité sociale, qui est une institution révolutionnaire dans le sens où elle subvertie la logique capitaliste. Il prend acte des avancés sociales passés, des potentialité d'émancipation encore possibles. Il propose de poser que tout individu, peut importe son activité, est productif et a donc droit à un salaire. La question que tout le monde pose alors est "si on distribue un salaire à tout le monde, l'argent sort, mais comment l'argent rentre?" Friot répond que les entreprises payeront des caisses de salaires qui redistribueront. Le capital généré par les entreprises vient toujours du travail. Il faudra donc toujours que le travail créer de la valeur.
Pour Jappe, les allocations et revenus versé par la sécu sont des parts du capital produit par le travail. La sécu a pu être mise en place après-guerre grâce à une politique conjointe de relance (et de croissance, augmentation de la production, de la consommation, etc). L'état providence serait donc enchaîné au capitalisme ou point de ne pouvoir exister que sous sa gouverne...
Faut-il sortir de se système, s'en émanciper davantage? Pouvons-nous produire de la valeur économique sans passer par le travail?