Une captivante dystopie
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le 7 juin 2016
J’ai beaucoup entendu parler de la saga de l’Epouvanteur, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de la lire pour l’instant.
Lorsqu’on m’a proposé de lire Arena 13 je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’ai été rapidement séduite.
On suit l’histoire de Leif, une jeune homme qui se rend dans la capitale pour apprendre à se battre dans les arènes. Il a en effet gagné un ticket de loto qui lui permet de demander l’apprentissage auprès d’un des grands maîtres du combat. Fort de son expérience au bâton, il est sûr de pouvoir affronter ce que la ville lui réserve.
Mais Tyron a déjà des apprentis et n’est tout d’abord pas convaincu par le jeune homme. Il finit par le prendre en apprentissage et Leif rejoint deux autres jeunes gens. il rencontre également la fille de Tyron, Kwin, une jeune fille au caractère bien trempé dont l’ambition est de combattre dans l’arène, interdite aux femmes.
Leif commence donc à apprendre à se battre avec les lacres (diminutif de simulacre, des espèces de poupées humaines qui se battent dans l’arène pour protéger les combattants humains). Les règles sont compliquées, le min combat avec un seul lacre alors que le maj a trois lacres pour se protéger. Ce qui ne désespère pas Leif, convaincu d’être bientôt le meilleur min qu’il soit.
Mais dans la cité, l’ombre d’Hob, un djinn maléfique, rôde et le danger n’est jamais loin.
L’univers est complexe et on en découvre petit à petit les rouages. Hob devient bientôt une figure très menaçante, les combats sont violents et les règles multiples. Même si certains passages sont un peu attendus (les trois apprentis dont l’un déteste les deux autres qui deviennent amis; la fille du maître qui n’en fait qu’à sa tête, etc), il y a une vraie originalité à ce texte que j’ai dévoré en deux jours. De plus, l’univers devient de plus en plus sombre au fil des pages et même s’il y a un petit côté Harry Potter (le héros orphelin, en gros une saison/année de cours, le méchant à la fin, rendez-vous à l’année prochaine), l’originalité est là et je ne le conseillerais d’ailleurs pas avant 15-16 ans.
j’ai maintenant envie de lire la suite, à défaut, je vais peut-être tenter les Epouvanteurs !
Créée
le 29 oct. 2015
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