J'ai toujours trouvé compliqué, impossible de noter une autobiographie. Après tout, peu importe la qualité, c'est un bout de quelqu'un; l'intention et le besoin de se livrer de façon indélébile est en soi la plus belle des prouesses.
Alors oui j'ai mis 10 mais je ne me sens pas vraiment légitime de jauger quelque chose d'aussi pur.
J'imagine qu'etre romancier c'est aussi porter en soi quelque chose de romasnesque ou le provoquer volontaiement ou non.
Que notre vie et ces possibilités voir meme ces impossibilitees sont autant de sources à apporter à un esprit prompt à l'imaginaire, à l'excursion, à l'onirisme.
J'ai donc mis 10 non pas pour vanter l'ecriture soignée, la construction littéraire marquante ou une belle idee qui sont toutes presentes dans cette oeuvre mais parce que c'est un cri que je lance.
J'avais besoin de dire que ce livre m'a bouleversé et ce, à tellement de niveaux.
Parce que Philippe Besson écrit l'amour de façon divine, on aime avec lui ce flamboyant Thomas. On vit avec lui ces moments d'attentes, d'expectatives, de doutes. Et je me suis dit que tous ces mots sont autant de preuves que nous pouvons tous nous aimer qui que nous soyons et quelque soit notre préférence.
Vraiment, quelle histoire, quelles histoires.
Merci.
Merci parce que je remets ce livre dans ma contextualite. Celle où j'avais perdu l'envie de lire. Mon premier amour pourtant avant tout le reste.
Merci d'avoir soigné mon mal.
Je vais maintenant faire le chemin à l'envers, je vais m'atteler à découvrir ces mensonges.