Une histoire mignonne, émouvante, douce et réaliste qui parle de tolérance, de résilience, d'acceptation et de dépassement de soi. Les thématiques du livre sont bien abordées et expliquées à travers le quotidien de Valentin et d'Adrien. Bien que le point de vue principal soit celui de Valentin, celui d'Adrien est parfois donné par son journal.
Leurs handicaps (physique et psychologique) leur donnent une fausse image d'eux-mêmes et ils ont tendance à se rabaisser et à voir le jugement chez les autres. De plus, communiquer est difficile quand on doute trop de soi ou que parler est un véritable obstacle.
Leur rencontre est à la fois belle et drôle et se déroule autour du thé. Ce dernier est d'ailleurs très présent au début de l'histoire et autour des personnages, puis il se voit presque oublié à la fin (ce qui est dommage et étonnant au vue du titre).
Contrairement à certains romans, les difficultés ne se résolvent pas en un claquement de doigts grâce à l'amour des deux hommes. Ici, ce dernier est un moteur qui leur permet de surpasser leurs peurs, leurs doutes et leurs handicaps. Mais le travail effectué n'en reste pas moins fastidieux et long.
Deux seuls petits bémols pour moi. Tout d'abord, les fautes d'orthographe (certains mots ne veulent rien dire) et les coquilles. Puis la fin. Bien qu'elle soit logique dans sa construction et réaliste, j'ai ressenti comme un goût d'inachevé en raison des enchaînements rapides, avec une pointe de frustration de ne pas suivre l'évolution de ce nouveau chapitre de leur vie ensemble.