Ystad, pointe sud de la Scanie. Wallander vieillit et Linda, à sa sortie de l’école de police, a choisi d’être affectée dans le commissariat de son paternel. C’est la fin de l’été et la jeune femme n’a pas encore commencé son boulot. Au lieu de profiter de ses derniers congés, elle ronge son frein en attendant d’endosser l’uniforme.
Elle renoue donc peu à peu avec la vie de cette petite ville de province. Renoue avec des amies d’enfance. Quand soudain, son amie Anna disparaît sans crier gare ! Linda s’inquiète immédiatement. Ce n’est pas dans les habitudes de l’amie qu’elle connaît de manquer ainsi à l’appel. Elle s’en ouvre à son père qui tente de la rassurer.
En vain.
Linda commence alors à fureter. Sincèrement inquiète, elle tente de comprendre. Quand un crime atroce est commis dans les environs bouleversant une nouvelle fois l’équipe de notre commissaire suédois.
On le sait depuis la fin de l’opus précédent, Linda va rejoindre les rangs de la police. Dans ce roman, Hening Mankell change ses habitudes pour faire une place de choix à sa jeune héroïne largement sous exploitée jusqu’à présent. Le lecteur n’est plus dans la peau du commissaire mais voit ce dernier évoluer à travers les yeux de Linda. Une originalité donnant une touche de fraicheur au récit.