Si seulement la fin était aussi bonne que le début

Avant nous, dans ce village, il n'y avait jamais eu ni réveil, ni montre, ni horloge. Les gens avaient toujours vécu en regardant le soleil se lever ou se coucher.

Nous fûmes surpris de voir comment le réveil prit sur les paysans un véritable pouvoir, presque sacré. Tout le monde venait le consulter, comme si notre maison sur pilotis était un temple. (p. 23)

C'est l'un des premiers livres qui ma fait vraiment aimer la lecture. Mme Lemoine, Professeure de français me la prêter en troisième. Il y a 15 ans il ma tellement marquée que je venais discuter avec elle à la fin de chaque cours. J'ai découvert alors, l'enthousiasme que peux procurer un livre.

Le décor est magnifique, on s'imagine vraiment dans cette haute montagne perdue dans la Chine de Mao, on sent alors les plats rudimentaires ainsi que les différentes odeurs qu'on trouve dans ce modeste village. Et là on s'attache à nos personnages, qui au final sont comme nous ? Des personnes instruites, qui s'évadent en lisant des livres et en pensant à des principes qui sont bien au-delà de leurs tracas du quotidien. On suit leur aventures et on en perd pas une miette, on espère de tout coeur qu'ils puissent quitter ce village et accomplir de grandes choses.

La fin me laisse un gout amère, car après nous avoir fait tant espérer la tournure est bien différente.

15 ans après l'avoir lu une première fois je me dis que c'est un bon livre mais qui aurait pu être bien meilleur