Bankgreen c’est de la Dark Fantasy pur jus : c’est sombre, très sombre. La planète se meurt, les personnages sont tous résignés, ils tentent juste de suivre leur voie et de survivre le plus longtemps possible dans cette fin de cycle. Le monde décrit est étonnant, baroque, faussement féerique, pour mieux reparaître composé de fous et de drogués sanguinaires.
L’œuvre se décompose en trois parties, la première est excellente, elle constitue une sorte d’introduction aux deux suivantes, et pose le personnage principal qui apparaît sur la couverture – si ce n’était pas de la dark fantasy, on parlerait de héros - L’écriture est très (trop ?) poétique, le ton en est donné dès le prologue. Le récit passe de tableaux en tableaux, certains sont saisissants d’autres semblent plus artificiels. Bankgreen est à conseiller aux amateurs d’Univers sombres et poétiques.