Ecrit à 64 ans, l’auteur s’est inspiré de sa thèse, « Le bestiaire héraldique au Moyen-âge », soutenu à 25 ans, à l’école nationale des chartes. Un bestiaire est un livre qui parle des animaux, rendant difficile la distinction avec une encyclopédie, mais qui, en fait, de façon indirecte, parle de Dieu, de Jésus-Christ, de la Vierge, du Diable et des hommes pécheurs, bref, célèbre la Création et le Créateur. L’ancêtre des bestiaires est un texte grec du IIe s. Le terme français bestiaire apparait pour la première fois au XIIe s (1121-1130) chez Philippe de Thaon, clerc attaché à la cour du roi d’Angleterre (1100-1135), Henri Ier Beauclerc (1068-1135), 4e fils de Guillaume le Conquérant (1027-1087). Les bestiaires ne doivent pas être étudiés, ni jugés à l’aune de nos connaissances actuelles car les savoirs présents ne sont pas des vérités mais des étapes dans l’histoire des connaissances. Au Moyen-âge, l’exact est différent du vrai. C’est pourquoi, le livre a d’abord un intérêt historique car il est difficile de se passionner pour des informations totalement erronées. Les bestiaires distinguent 5 familles d’animaux : les quadrupèdes sauvages et domestiques, les oiseaux, les poissons et les êtres aquatiques, et les serpents et vers. Dans l’annexe, il y a des commentaires sur les 23 auteurs cités. Il y a aussi un index des animaux (≈ 260) commentés et illustrés, permettant de retrouver une information plus ciblée.