Si les histoires de tueurs, même au grand cœur, ne sont pas ma tasse de thé, il est difficile de résister à un roman non horrifique de Stephen King tant le talent de l’auteur est immense. Si vous raffolez des scènes d’action et des personnages inattendus, nul doute que ce livre vous plaira.
Billy Summers, un tueur, va effectuer sa dernière mission, tellement bien payée qu’elle va lui permettre de prendre sa retraite. Mais Billy est allé au cinéma, il sait que l’ultime coup foire la plupart du temps. Alors, il se méfie.
Le roman est long, très long, presque 550 pages, et il manque de punch. Les rebondissements ne surprennent pas, à l’exception du dénouement, remarquable.
Pas du tout de fantastique dans ce livre ? Cherchez bien, et vous pourriez en trouver une minuscule touche, comme un rappel de qui est l’auteur, après tout.
Le super méchant n’est connu qu’à la fin. Nick, le méchant qui a recruté Billy, n’a pas franchement l’air d’une lumière. Quant à Bucky, l’ami de Billy, il est nécessaire que ce dernier répète plusieurs fois à Alice que c’est un méchant, tant cet ermite dans sa cabane paraît sympa.
Je n’ai pas retrouvé la puissance présente dans certains livres de Stephen King. C’est pourtant une écriture parfaite pour ce roman noir et le fait que King soit capable d’adapter à ce point son style en fonction de ses livres, montre l’étendue de son talent.