Si on connait la réputation de Mo Hayer, on sait à quoi s'attendre : un ou deux flics socialement inaptes mais bien évidemment géniaux, un ou deux tueurs psychopathes vicieux, et un élément méga-trash qui souille notre esprit pour plusieurs jours.
Bon ben c'est réussi. Même si Tokyo est vraiment plus glauque, et la tension y est vraiment plus dense, on entre ici dans un univers sale. Retors. Pathologiquement cruel. Tout en restant platement humain... J'ai terminé ce bouquin en étant un peu sonnée, plus très sûre des limites de l'imagination en termes de vice.
Et avec l'envie d'ajouter Jack Caffery en ami sur Facebook, aussi, tellement sa vie doit être moche et qu'on l'emmènerait bien boire une bière pour penser à autre chose.