Quel pied !
Ce quatrième tome des enquêtes de Cormoran Strike et Robin Ellacott, bien que plus épais que les précédents, s'est révélé un véritable pageturner entre mes mains. Cela faisait longtemps que je n'avais pas repoussé au milieu de la nuit l'heure de mon coucher pour avancer dans un roman, et ça fait un bien fou même si le réveil s'avère plus compliqué que d'habitude.
L'enquête est intéressante, je ne vais pas développer pour ne rien dévoiler, mais c'est surtout l'évolution des relations entre les personnages principaux - auxquels on a eu le temps de s'attacher depuis le tome 1 - qui maintient un suspense digne des plus belles complicités entre enquêteurs.
J'apprécie beaucoup Cormoran mais encore plus Robin, sans doute parce que la femme qu'elle est me parle personnellement et que j'éprouve de l'empathie pour ses sentiments. Le fait qu'elle soit passée du statut de simple secrétaire intérimaire à associée de Strike montre que ses talents naturels pour le métier qu'elle a choisi (ou qui l'a choisie) sont reconnus.
L'enquête, ainsi que les méthodes d'investigation employées par les deux acolytes, prend de l'ampleur et gagne en profondeur. Déjà, l'équipe de l'agence Strike s'est étoffée avec le doublement de l'effectif d'enquêteurs. Et malgré le drame du thriller, de belles notes d'humour viennent ponctuellement éclairer ce roman noir tout en subtilité.
Enfin, comment ne pas louer le style addictif de J. K. Rawling ? Que du bonheur.