Dans cette série intitulée les contes interdits, récriture très sombre de contes connus, se situe Blanche neige.
Si ces récits séculaires ont largement été édulcorés par la souris milliardaire dans ses nombreux animés, l'intérêt ici est de revenir partiellement à l'origine de ces contes, à savoir des histoires effrayantes pour petits mais aussi grands.
Les contes interdits, que ce soit par leurs jaquettes ou leurs quatrièmes de couvertures, se réclament de récits horrifiques voire glauques.
Emilie, jeune femme amnésique, est enfermée à Fort Orée, institut psychiatrique qui abrite des personnes dérangées et semble t'il criminelles. Le début de l'histoire se révèle plutôt sombre et quelques scènes d'abus sur la pauvrette instillent une ambiance noire.
Néanmoins, l'histoire part rapidement dans du grand n'importe quoi. Souhaitant sans doute illustrer une forme de folie tout en mariant cela à des éléments d'horreur fantastique, l'auteur se perd dans les méandres de sa psyché. Confus, erratique, le récit qui veut manifestement faire peur devient ennuyeux voire pénible au possible entre pastiche de mauvais film d'horreur et clichés consternants. Il est alors grand temps de terminer une lecture affligeante.
Heureusement, après un peu moins de 200 pages vient la délivrance sans aucun regret pour ce conte bien mal cousu.