Rome brûle-t-il ?
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Lire Racine, quelle lubie !
Pour beaucoup, le théâtre classique et plus encore les tragédies en alexandrins font résolument partie du passé et pas seulement du passé historique mais, plus proche d'eux, de leur passé d'étudiant.
Moi j'avais neuf ans quand je suis tombée sous le charme d'"Esther" que je faisais répéter à mon grand frère qui devait déclamer une réplique dans sa classe de collège. Fascinée par la langue et la musicalité des vers, c'est avec un plaisir tout aussi grand que je me suis plongée dans "Britannicus".
Une tragédie en cinq actes qui ne manque pas de panache. Sous l'empereur Néron, Rome lutte pour rester grande mais c'est sans compter sur les visées et complots des éminences grises ou encore sur la simple jalousie qu'inspire un heureux mortel lorsqu'il aime et qu'il est aimé de sa belle en retour.
Au-delà de l'histoire, c'est la beauté des vers qui m'enchante. La solennité des paroles, si elle ne s'accorde pas avec notre temps, va comme un gant à ce décor antique. C'est grand, c'est beau, c'est immortel, c'est Racine !
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Créée
le 3 févr. 2020
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