Eh ! Oh !
J'peux faire une critique même sans avoir fini... ??? PUTAIN DE BOUQUIN QUI DÉGAGE SA RACE, Heu, en fait je voulais juste dire que ça c'est du bon roman amerloque comme on aime et avec les choses...
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le 23 nov. 2015
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J'apprécie beaucoup Paul Auster, d'habitude. Brooklyn Follies est le premier de ses romans qui me laisse un vrai goût de... non, qui ne me laisse justement presque aucun goût en bouche. J'oublierai sûrement ce livre dans les années à venir. Au-delà du style un peu convenu imposé par le narrateur, c'est surtout les grosses ficelles du récit, les facilités "scénaristiques" dignes d'un auteur confortable qui ne force pas trop sa plume. Ce livre pourrait être une commande pour un roman de gare. Et bien que ce livre ne porte pas sur la gigantesque New York, mais plus spécifiquement sur un quartier, Brooklyn, le monde semble tout même bien trop minuscule ici. Enfin, le narrateur (qui est d'ailleurs assez antipathique durant la première partie, avant sa rencontre avec Lucy), un vieux beau qui "connait la vie", a très mal vieilli. Notamment son rapport aux femmes, et à l'homosexualité (l'avant dernier chapitre surtout, avec Joyce), qui semble vouloir être dans une sorte de bienveillance, une "acceptation" paternaliste qu'on aimerait ne plus voir. C'est ce qui m'a fait aussi baisser ma note.
Évidemment le talent de l'auteur impose quelque bons passages et des personnages relativement consistants. On suit sans peine les diverses histoires et on veut connaître les raisons qui ont poussé Lucy à partir de chez elle.
Rien de plus.
Créée
le 6 août 2022
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