Bisons pas futés
A une période jamais précisée, mais qu’on peut évaluer (vers 1870) à l’ambiance western qui évoque la possible installation prochaine d’une ligne ferroviaire, le jeune Will Andrews débarque de sa...
Par
le 24 mars 2019
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En nous contant la chasse aux bisons mené par un quatuor dépareillé dans les plaines du Kansas et du Colorado, John Williams nous parle surtout de notre vanité humaine et des dérives auxquelles elle nous mène.
Celle qui nous empêche de regarder plus loin que le bout de notre nez et nous fait loucher sur d'inatteignables chimères :
- devenir un adulte accompli,
- accéder à la richesse,
- s'épanouir en couple,
- bénéficier de la clémence divine.
L'auteur ne laisse hélas que peu d'espoir dans la quête du bonheur.
Mais il nous rappelle aussi combien l'ouest américain est le berceau de bien des espérances et - qui sait ? - d'accomplissement personnel.
In fine, Butcher's crossing est autant un récit d'initiation dans de grands espaces souvent impitoyables qu'un western qui met à nu l'âme humaine.
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Créée
le 26 avr. 2023
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