Définitivement trop long et trop rébarbatif. Sibylle, double de l’auteure maladroitement introduit dans le roman, souhaite réaliser son premier film, et porte en elle la naïveté des débuts. Son scénario, malmené de bout en bout par une production qui lui demande de faire rentrer des ronds dans des carrés, aura eu mille et une versions différentes avant d’être validé, s’’il l’eut déjà été. Est-ce forcément le métier qui rentre ? Non. Si la narration proposée pue le vrai, et nous ouvre une paupière sur l’hypocrisie et les rapports de force qui s’exercent dans les petits milieux de la production parisienne, le roman aux allures de carnet de notes, dans le bon et dans le mauvais sens du terme, pêche en longueur, en répétition, et en structure. Sauf si c’était voulu… ce que je peine quand même à croire.