Ils sont présents dans l'imaginaire de tous les enfants : bienheureux ou non, leur sourire qui s'étale sur leur blanche figure n'échappe à personne, j'ai nommé les clowq. Drôle de métier, métier drôle ? Peu importe.
Avec "Ca", King nous mène dans un univers dont lui seul à le secret. A la frontière fragile entre le réel, le probable et le fantastique, l'impensable, il nous plonge finalement au coeur de l'imaginaire de la bande d'enfants qu'il a choisi comme héros. L'écriture se présente à l'apothéose du style de King : loin des erreurs encore grossières de Richard Backman (le nom d'emprunt de notre romancier pour ses premiers livre), et bien avant le style un peu dilué de ces dernières années.
De plus, l'auteur présente avec cette oeuvre monumentale une structure des plus aboutie. Ses différents allers et retours entre la jeunesse des enfants et les temps présents sont des plus réussis.
Enfin, il est évident que le contenu est le point fort que je retiens de ce livre : que les clowns deviennent des monstres n'est pas le plus important à en retenir : que la magie de l'imagination - celle des enfants notamment - est des plus fortes, ça oui ! C'est donc avec grand plaisir que j'ai lu ce livre. Alors, faisons un petit mea culpa avant de terminer cette critique : je l'ai lu il y a 3-4 ans, et mes souvenirs ont effacés les points négatifs que j'ai pu en retenir. D'où une si grande subjectivité !