Il faudrait commencer par dire que les descriptions (d’habitude ma bête noire) sont tout bonnement passionnantes.
L’auteur nous éconduit avec un talent indéniable à travers des chemins piégés n’ayant d’apparence, mais seulement, rien à voir avec l’histoire jusqu’à l’apparition fatidique du sinistre clown à l’image de la fusillade de la « bande à Bradley », l’incendie du Black Spot ou encore l’intervention des flics ripoux.
N’effrayant jamais sans doute à cause du format, cela n’empêche pas un éréthisme du cœur grâce à une tension à son apogée. King sait subjuguer en alimentant avec parcimonie le récit des manifestations du sépulcral (et si terrorisant pour ces anciens enfants) clown ou sous ses différentes formes.
Il jongle avec un génie incontestable entre les différents protagonistes de l’ancien club des Ratés mais aussi bien d’autres, trouvant toujours un prétexte pour les séparer jusqu’à la bataille finale prochaine.