Je crois que la plupart de ceux qui ont ouvert le livre l'ont fait après avoir son adaption par B. Tavernier. Personnellement ce n'est pas mon cas le bouquin (avec d'autres de Roger Vercel) se trouvait dans la bibliothèque de mes parents après qu'on ait vidé la maison de mon grand père et je n'ai jamais vu le film.
L'ouvrage est un portrait au scalpel de la manière dont la guerre peux transformé les hommes, mais par dessus tout, le livre c'est pour moi les premières pages où le narrateur raconte comment dans une tente humide il trouve un certain réconfort dans la lecture en brulant au fur et à mesure les pages qu'il vient de lire. Celles ci lui fournissant la lumière et un peu de chaleur. Une métaphore lumineuse de la fragilité de la civilisation face à la barbarie du quotidien.