J’ai lu cette nouvelle avant d’aller découvrir la version de Bizet, jouée à l’Opéra de Paris.
Je dois dire que je n’avais aucune idée de l’histoire, le nom de l’auteur m’était familier, mais je ne l’avais jamais lu. J’ai donc découvert que cette célèbre Carmen est une bohémienne et séductrice hors pair.
Je dois dire que j’ai particulièrement aimé son personnage de femme fatale, une beauté, une femme qui s’est affranchie des conventions morales, religieuses et sociales et qui manipule et utilise les hommes, en jouant de son charme, pour parvenir à ses fins. Carmen est obscène, c’est le « diable incarné » selon Don José, pourtant éperdument tombé amoureux d’elle, qui ne peut raisonner et se détacher de cette emprise amoureuse.
C’est une figure de liberté, elle ne peut s’enfermer de le carcan du mariage classique, ce serait mourir d’ennuie. Sa vie est rythmée de péripéties, elle vit pour l’adrénaline que lui procure le danger de se faire arrêter par les soldats, de se faire assassiner. Elle aime que les hommes se battent pour elle, qu’ils donnent leur vie pour elle, la mette constamment sur un piédestal. Elle a probablement des daddy issues.
Elle symbolise,, à travers cette figure de liberté, une conception marginale de la vie. A travers elle, les valeurs et les principes du XIX -ème siècle sont remis en cause. Le récit présente une « tribu », qui ne porte aucun respect aux règles de la vie sociale, ni même religieuse, préfèrent, la liberté et l’indépendance.
Cette nouvelle qui retrace les souvenirs de voyage et d’amour pour Carmen de Don José, symbolise la passion destructrice avec la jalousie amoureuse et l'amour non-réciproque.
L’amour est peint avec des traits poussés, soulignant le côté négatif de son excessivité : l’amour rend aveugle, il est avare, possessif et apparait tragique. L’amour passion est destructeur.
J’ai maintenant hâte de découvrir la version jouée à l’Opéra.