Dostoïevski fait partie des grandes références littéraires, des génies de la littérature qui marque l’Histoire, et ce roman figurait parmi les livres que j’avais le plus hâte de lire, car il est considéré comme son roman le plus abouti, et achève son œuvre romanesque. Peut-être qu’il aurait été plus judicieux de le réserver en dernière lecture, après avoir lu tous ses romans mais je n’ai pas su attendre.
Les frères Karamazov n’est pas le premier roman que je lis de l’auteur, j’avais déjà lu Crime et Châtiment, que j’avais adoré, et qui aborde parfaitement les grandes thématiques chers à l’auteur, telles la question du libre arbitre, l’existence de Dieu, la condition humaine, que l’on retrouve également dans ce roman.
Ses œuvres sont des romans où s'opposent de façon dialectique des points de vue différents avec des personnages qui se construisent eux-mêmes, au travers de leurs actes et de leurs interactions sociales. Ce qui en fait un roman d’une richesse inouïe ce sont les dialogues avec de nombreuses digressions soulevant des réflexions intéressantes sur des thématiques passionnantes. L’auteur nous pousse constamment vers la réflexion, la remise en question de nos opinions.
Avant tout, Les Frères Karamazov est un roman policier, avec au coeur de l’intrigue un meurtre, une enquête et un procès criminel. L’auteur nous transporte au cœur d’un drame familial autour de 3 épisodes principaux : une rivalité amoureuse, un assassinat et le procès.
Evidemment, je n’ai probablement pas compris tous les aspects philosophiques et les sens cachés du roman, je pense en particulier au passage sur l’inquisiteur, mais j’ai pu saisir l’essentiel de l’histoire, dont la narration, les reflexions abordées et le style m’ont enormément plû.
Cet auteur et ce roman sont passionants, vous ne verrez pas ces 1.000 pages passer, foncez!