Un disque-monde mettant en scène les sorcières de Lancre est toujours jouissif. Celui-ci ne fait pas exception alors que Magrat a déserté le convent pour devenir reine et mère et qu'elle a été remplacée par Agnès, personnage qui gagne dans ce tome une épaisseur et un caractère particulièrement intéressant. Les dêmélés du quatuor avec une horde de vampires, pardon, vampyres, sont croustillants à souhait, surtout lorsqu'un prêtre un peu naïf se retrouve au milieu de la mêlée.
Tout au plus peut-on regretter certains à-côtés comme l'histoire du phœnix qui n'apporte absolument rien à l'histoire et oblige Pratchett a justifié son existence en se perdant dans des paragraphes oniriques fort confus.