Première déception célinienne, il fallait bien que ça arrive un jour. Pourquoi ? Avant tout parce que le livre ne m'a jamais vraiment intéressé, là où tous les autres livres que j'ai pu lire de lui m'ont instantanément captivés, ce n'a pas été le cas ici. Et j'espérai que ça viendrait, mais rien n'y fait... C'est donc un court roman que j'ai lu sans grande conviction ou passion.
En fait, le souci, est, je pense, que je ne m'intéresse pas particulièrement à la vie de la cavalerie française, à partir de là... Aussi, j'ai trouvé que jusqu'au dernier chapitre il manquait une sorte de point de vue, le côté ultra personnel et très interprété des événements, là où ici Céline décrit surtout ce qui se passe, ce qu'on lui dit.
Je note néanmoins que j'aime toujours autant son style et que le lire citer ce qu'on lui dit disant en ouvrant juste les guillemets et en écrivant une litanie de phrases exclamatives, souvent averbales, c'est profondément jouissif. Et c'est pour ça que je l'ai fini, parce que j'adore lire Céline, mais là "l'histoire" ne m'a pas intéressé, mais ça n'enlève rien, je pense, aux qualités du roman... après tout, c'est sans doute moi, si j'étais passionné de première guerre mondiale et de cavalerie, j'aurai peut-être adoré.
J'espère que j'apprécierai plus Mort à crédit.