L’autrice raconte le camp des Milles, qui fut le plus grand camp d’internement d’étrangers, en France, pendant la Seconde Guerre mondiale
Installé dans une ancienne briqueterie près d’Aix, il n’était bien évidemment pas adapté à recevoir des milliers de personnes, même si quelques commodités existaient à l’inverse d’autres camps qui n’avaient pas même un toit !
Beaucoup d’allemands, réfractaires au régime nazi, artistes, écrivains mais aussi réfugiés d’autres pays tombés sous la coupe d’Hitler, bien souvent juifs ou communistes. Ennemis d’Hitler ils l’étaient aussi du régime de Vichy.
Le roman se déroule en 1942, peu de temps avant l’invasion de la France libre. Ariane Bois décrit plus particulièrement le quotidien de Leonard, jeune caricaturiste allemand, réfugié à Sanary avant les Milles.
Beaucoup d’intellectuels et d’artistes sont passés par ce camp qui était le plus grand du Sud, ce qui a permis le développement de la culture et la création comme sauvegarde. Leonard va rencontrer une jeune juive française qui travaille dans un réseau de sauvetage.
Je trouve que toute la partie “roman d’amour” a pris trop place dans l’histoire et qu’elle n’était pas nécessaire pour décrire tout ce qui a été entrepris pour le départ de réfugiés, pour éviter la déportation, choses qui furent réelles et dont le déroulement est un peu passé à la trappe !
J’aurais préféré y trouver les démarches et événements qui ont permis à diverses personnalités des arts et de la littérature à fuir loin de la France.
Mais ce roman reste un bon témoignage de la vie aux Milles, plus facile à aborder par le grand public qui bien souvent ne connait même pas l’existence des camps d’internement français.
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