Les années passent et après les années 50 et 60, au tour des seventies de s'inviter dans la saga de "L'amie prodigieuse". Un troisième tome qui ouvre sur la maturité des deux héroïnes confrontées aux difficultés de la vie pour l'une et de l'ascension sociale pour l'autre. Naples, Florence. Lila et Elena sont séparées et chacune prend une voie propre pour le pire... et le pire.
Davantage de place laissée dans la narration au contexte politique et social de l'Italie, une narratrice plus égocentrée, un lien d'amitié/rivalité qui se distend, des longueurs qui s'invitent entre les chapitres. J'ai moins accroché à ce troisième tome même si je vais poursuivre ma lecture pour terminer la saga. A mon avis, moins de fraîcheur et d'originalité, plus d'enlisement dans le quotidien et d'apitoiement sur soi de la part d'Elena dont le complexe d'infériorité vis-à-vis de Lila me pèse de plus en plus. J'avais vraiment l'attente, par cette saga, de découvrir le portrait d'une belle amitié et je n'en finis pas de trouver à la place de la jalousie, de la frustration et de l'inimitié. Je porte mon dernier espoir dans le dernier volet.