Michel Bussi n’est pas un auteur particulièrement réputé pour son style éblouissant, son livre « On la trouvait plutôt jolie » est loin d’être sa meilleure œuvre… Et pourtant, quand on lit de conserve le dernier Bussi et le troisième tome de la saga d’Anita Raja alias Elena Ferrante, c’est le jour et la nuit…
Une bouffée de l’un, une gorgée de l’autre… Quelle misère !... C’est stupide de comparer comme ça, me direz-vous ! Et vous aurez raison. Si je le fais c’est parce qu’après avoir été déçu de chez déçu par le tome 1 (j’ai téléchargé les trois dans le but de lire LE n° 3) j’ai changé le fusil d’épaule et me suis lancé dans le dernier Bussi. Mais le remord aidant, j’ai survolé le tome 2 ce qui m’a confirmé dans mon opinion. Puis, après quelques clins d’œil à celle qu’on trouvait jolie, j’en ai jeté un sur le tome 3… Et bien m’en a pris car il ne ressemble pas aux deux premiers, c’est nettement plus attrayant. Pourquoi ? Parce que la narratrice est un peu plus elle-même et un peu moins assujettie à sa copine Lila !
Elena se heurte aux désillusions de la vie conjugale, Lila, de son côté, trouve une échappatoire imprévue. Bon, cela dit, les états d’âme d’Elena, dans un monde dominé par les hommes, les idées féministes, l’émancipation, les luttes de classes, c’est un peu lourd et convenu. Donc, elle aime, elle n’aime plus, elle couche, elle ne couche plus… on a changé de registre, mais on ne peut pas dire que ce soit très passionnant ! Ça tourne un peu en rond et toujours ce dénigrement de soi-même…
Le 16 janvier est paru « L’enfant perdue », le quatrième et dernier tome de la saga dans lequel : « Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d’une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix… » Bien, je laisserai ces deux personnes âgées se retrouver tranquillement pour se souvenir du bon temps… ce sera sans moi.
Ciao !