Celui dont le nom n'est plus par Sedgewick
À Londres, une affaire de meurtres donne du fil à retordre à l'équipe composée de l'enquêteur McKenna, de la criminologue Dahlia Rhymes et de l'avocat Nils Blake. Chaque jour, une nouvelle victime est retrouvée à son domicile, éventrée au milieu d'une mise en scène macabre. Le modus operandi laisse supposer que le tueur est le même, mais les assassins sont bien des personnes différentes qui ne pourront pas nier les faits, dans une confusion des plus totales.
Un indice va tout faire basculer : les victimes ont toutes subi une transplantation autour de la même date, 5 mois plus tôt.
Arrivée à mi-chemin du roman, j'avais un avis très mitigé. J'avais le sentiment d'avoir trouve le "truc" et je me doutais de la suite, ce que je trouve profondément frustrant lors de la lecture d'un thriller à suspense comme celui-ci. Je trouvais le côté "mémoire cellulaire" trop évident (sans doute parce que j'avais lu Angor de Thilliez peu de temps avant qui tourne également autour d'histoires de greffés).
La seconde moitié m'a donné tort. Un revirement de situation m'a rassurée sur la qualité de ce roman : René Manzor sème des indices sans laisser sa chance au lecteur de dénouer le mystère avant qu'il le décide. Le rythme s'accélère, la plume de René Manzor nous emporte dans cette enquête qui fait froid dans le dos.
Entre polar, médical et ésotérisme, c'est un très bon thriller !