Euh ? ... Gné ?
Oui, Celui qui bave et qui glougloute est un petit roman (ou une longue nouvelle, au choix) complètement déjanté.
"Des créatures à quatre bras, originaires de la planète Mars, combattraient désormais aux côté des Indiens, à qui elles auraient fourni des fusils crachant de terrifiants "rayons de la mort" que l'on dirait tout droit sortis de l'imagination de M. Jules Verne !"
Cet extrait du Washington Post datant du 5 avril 1890 résume assurément la situation.
Entre le western, l'hommage assumé à Lovecraft et l'invasion d'extra-terrestres avec la fermeture éclair dans le dos, cette novella a pour vocation de faire rire et d'amuser. Et un peu de perturber aussi car vraiment les Indiens, le rayon de la mort, les Dalton, les extraterrestres et le Nécromicon, ça se mélange a priori aussi bien qu'un morceau de steak dans un milkshake bananes (et là, vous me remerciez pour la vision d'horreur qui vient de vous traverser l'esprit).
Faut quand même avouer que ma suspension d'incrédulité en a bavé (par contre elle ne glougloute pas, je vous remercie). C'est drôle par moments mais j'ai rencontré quelques difficultés à rentrer dans l'histoire à proprement parler. Est-il nécessaire d'avoir lu Lovecraft pour adhérer ou alors suis-je réfractaire aux mélanges incongrus des genres ?
Je dois avouer avoir fait une légère association d'idées entre ce livre et le film Cowboy contre Alien de Jon Favreau qui sortira en aout prochain.
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