Cent ans de solitude par Benjamin
Après 50 pages, j’étais emballé. L’histoire de la fondation de Macondo, cité d’un pays sud-américain jamais cité mais apparenté à la Colombie, de la dynastie Buendia sur fond de guerre, de naissances, de morts, d’adultères, d’incestes, de consanguinité, avec une touche de surnaturel et de fantastique…
Puis je me suis lassé. Tout d’abord, la nécessité d’avoir constamment sous les yeux l’arbre généalogique de la famille m’a contrarié. Ok, il est coutume dans ces pays de donner le prénom du père (ou d’un autre membre de la famille) à l’enfant, mais tout de même… jugez plutôt : José Arcadio et Ursula donnent naissance à José Arcadio, Aureliano et Amaranta. José Arcadio fils devient le père d’Arcadio, Aureliano le père d’Aureliano José et de 17 (!) autres fils dont le prénom commence toujours par Aureliano ; Arcadio engendre José Arcadio Segundo, Remedios et Aureliano Segundo, lui-même père plus tard de José Arcadio, Amaranta Ursula et de Renata Remedios, cette dernière donnant naissance à Auréliano Babilonia, lui-même père d’Aureliano qu’il a eu avec Amaranta Ursula (qui n’est autre que sa tante)… difficile d’accrocher vraiment aux personnages dans ces conditions. Limite, il faudrait lire le livre en une seule fois afin de ne pas mélanger les personnages…
Ensuite, et bien que les talents de conteur de Garcia Marquez soient indéniables, j’ai trouvé le livre incroyablement lourd à lire en raison de l’absence de respiration dans le texte, avec de gros pavés en guise de paragraphes, sans quasiment aucun dialogue.
Je réessayerai peut-être un jour de le lire, je n’en garde pas un mauvais souvenir (d’où ma note mitigée au final), mais j’avoue avoir du mal à comprendre l’engouement que suscite cet ouvrage.