J'ai découvert Valérie Perrin avec ce roman et j'ai tout de suite aimé son style à la fois si simple et si profond. J'ai trouvé magistrale la construction de l’histoire où elle dévoile petit à petit les personnages en ne nous livrant que partiellement l'histoire à chaque chapitre, avec des allées et venues dans le temps. La description des personnages est très naturelle, vraie. Au fil des pages ils deviennent familiers. C’est comme si on les connaissait les frères Luchini, Gaston, Nono, Elvis, Sacha, Gabriel, Julien, Philippe, entres autres personnes qui gravitent autour de Violette, qui va rester dans notre mémoire longtemps après avoir tourné la dernière page. J'ai trouvé très émouvant que l'auteur fasse parler chaque personnage pour nous montrer les différentes facettes et points de vue de cette histoire. L'écriture de Valérie Perrin est très vivante, malgré que la mort occupe une part importante de son roman. Un peu comme son personnage Violette habillée en hiver à l'extérieur et en l'été à l'intérieur. Des petites phrases pour ouvrir chaque chapitre, bien choisies, très émouvantes, qui poussent à une réflexion sur la vie, l'amour et le lien entre la vie et la mort.
C’est un coup de cœur indéniablement pour moi. 663 pages que j’ai lu en un week-end et que j’ai savourées.
Malgré la mélancolie, la rage, l’immense tristesse décrite dans cette histoire, j’y ai trouvé un hymne à la vie, à la renaissance et la résilience. C’est un livre qui donne de l’espoir à travers le personnage de Violette. Si vous voulez savoir pourquoi, lisez le livre.