Changement de ton
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le 1 juin 2015
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Même pas mort, qui ouvrait le cycle des Rois du monde avait été une (relative) déception pour moi : j'étais content de retrouver le style de Jaworski mais j'avais eu du mal à apprécier le livre sur la longueur. La jeunesse de Béllovèse m'avait ennuyée lorsqu'elle versait (parfois) trop dans l'univers des contes pour enfants.
Mais vu que le deuxième volume était assez court (là aussi tout est relatif), je me suis dit que je serais quand même assez ingrat de ne pas donner une autre chance à l'auteur qui m'avait plus qu'enthousiasmé avec Gagner la guerre.
Et pendant presque la moitié de cette partie de chasse, je me suis quand même royalement (hu hu) fait chier : j'ai même failli abréger ce qui commençait à ressembler à une enfilade de listes de parentées déclamées par les très nombreux personnages (je suis Béllovèse fils de Sacrovèse, fils de Belinos, qui é été tué pendant la Guerre des Sangliers par son frère Ambigat, fils de Belinos et petit-fils de trucmuche qui broutait les couilles de Voldemort).
Mais à un moment donné, un événement, auquel on assiste d'ailleurs pas, fait totalement dérailler une cérémonie à laquelle participe le héros et l'histoire devient le récit d'un combat acharné entre des tribus dont chacun des guerriers ferait passer Conan pour un gentil bisounours. Dans Gagner la guerre, Jaworski avait réussi l'une des plus belles scènes de poursuite qu'il m'ait été donnée de lire : sur une dizaine de pages, Benvenuto tentait de semer ses assaillants et le lecteur était tenu en haleine comme jamais. Ici, Jaworski surpasse son exploit en faisant la même la même chose mais sur une bonne centaine de pages ! Quand Béllovèse choisit son camp (et ça ne sera pas forcément celui qu'on imaginait), on est plongé au cœur d'une bataille dont le savant mélange de tension, de brutalité et de rebondissements font qu'on ne peut plus lâcher le livre. Et il n'y a pas que lui : les destins de Bouous, Sumarios et Cutio sont aussi fabuleusement contés.
Un conseil : persistez dans votre lecture même si vous avez du mal à rentrer dans le livre. Moi je vais me jeter sur la suite.
Créée
le 12 janv. 2019
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