L'épopée de Béllovèse continue. Et celle de Jaworski aussi : car encore plus que les exploits de son héros, c'est bien le talent et la facilité avec lesquels l'auteur nous balade en terres celtiques qui m'impressionne. On aurait pu craindre l'essoufflement car Chasse royale IV continue d'allonger l'arc des trois précédents livres sans véritablement rien renouveler (de nouveaux héros viennent remplacer ceux qui tombent, les batailles se succèdent et la situation de chacun des deux camps ne cesse de basculer). En plus Jaworski se paye le luxe de ne démarrer l’action qu’au 2/3 du livre : pourtant, à aucun moment, on ne se sera ennuyé.
Sur les deux dernière pages, il assène le coup de grâce : un retournement de situation qui balaie la suite qu’on commençait à entrevoir. On est ferré : plus qu’à attendre la troisième branche !