C'est de ma faute, j'ai beaucoup de mal avec Echenoz.
J'avais beaucoup aimé Des éclairs, paru il y a quelques années, mais L'équipée Malaise, entamé dans la train il y a un an environ, ah mais on ne pourra pas dire que je ne donne pas d’éléments biographiques concrets, ce livre m'avait exaspéré.
Et c'est ce même sentiment que j'ai ressenti à la lecture de Cherokee.
Exaspération, parce que au-delà de la réputation non usurpée de styliste d'Echenoz, des idées très drôles qui parsèment le récit (les deux voyantes qui se retrouvent pour le café, non pour le boire mais pour lire dedans), reste une histoire incompréhensible et des personnages assez fadasses qui peinent a renouveler l’intérêt de la lecture - Je ne demande pas non plus un cliffhanger à chaque bas de page, mais il me semble qu'en matière de récit foutraque porté par un style superbe, Eric Chevillard s'en tire beaucoup mieux.
Ici, l'on ne peut s'empêcher de sortir de l'histoire, se demandant à tout instant où celà mène, sans se laisser porter par la folie du livre.
J'attendrais donc un peu avant de me replonger dans l’œuvre Echenozienne...