C'est parti pour le tome 3 du Journal d'un Assassynth, la saga de SF lisse et prémâchée de Martha Wells. Qui sait, ça finira peut être par s'améliorer avant la fin...
Ce tome me parait de prime abord plus sympathique que les précédents, il y a plus d'humour (Murderbot mitraille à 25 sarcasmes par page) et c'est toujours aussi rythmé. Globalement ce sont les deux points forts de ces bouquins : ça se lit rapidement et sans prise de tête.
Mais voila, Cheval de Troie a les mêmes défauts que les autres opus : ça ne raconte pas grand chose. Tous les personnages ne sont que des PNJ interchangeables sans personnalité, l'univers n'est pas développé et l'histoire suit toujours le même déroulé quel que soit le tome. L'Assassynth regarde des séries dans les transports en commun, débarque dans une nouvelle base, râle sur les humains mais finira par les sauver à la fin. Ici on ajoutera un twist qu'on a vu venir 30 pages avant le héros et un final de bourrinage hollywoodien. Aucune révélation sur le semblant de fil rouge, il faudra surement attendre le dernier tome...
Le format épisodique semble totalement enfermer le récit (ou l'auteur), incapable de décoller pour raconter autre chose que des scènes d'actions dans des couloirs futuristes.