Christine fait au tout premier abord penser à un prénom de femme parée de toutes les séductions… sauf que King va lui donner une tout autre signification, car Christine est une voiture; plus exactement une Plymouth Fury 1958 pour qui au premier coup d’oeil; Arnie, un jeune adolescent timide, fragile et boutonneux va avoir un coup de foudre et va plonger sa famille et son seul ami dans un gouffre d’épouvante.

La particularité de ce roman est qu’il est raconté par l’ami de Arnie; Denis, et qui situe l’action quatre ans après les faits survenus.

Tout au long du roman, l’auteur va nous faire suivre au fur et à mesure le changement de comportement de Arnie qui va inspirer à sa famille de la crainte et même de la peur tout autant que Christine; Christine qui ne supporte aucun partage et va tenter d’éliminer tous les sales “merdeux” qui lui feront obstacle et qui tenteront même de la détruire… en vain (il fallait aussi qu’elle puisse se regénérer celle-là !).

L’idée de ce qu’un homme peut éprouver par passion au contact d’une auto traite ici de l’obession qui va au delà de l’esthéthisme et renverrais au paraître de l’homme à travers sa machine; Christine se sent revivre au contact de son jeune acquéreur et va se trouver embellit et transformer au point d’avoir une total emprise sur Arnie.

Certes, ce roman ne m’a pas terrorisée mais cette Plymouth Fury 1958 m’a fait frissonée par moment et certaines scènes du livre sont à vous donner des sueurs froides…
Imaginez-vous tout seul sur le bord d’une route, en pleine nuit avec pour seul source de lumière des réverbères qui illuminent les environs pour ne voir que les phares vous aveugler se jeter sur vous tout en prenant bien soin de vous écrabouiller comme il faut et dans un dernier souffle, vous vous rendez-compte que de puis le début… il n’y a jamais eu personne à bord de la voiture !

On se rend compte que la noirceur du comportement du jeune homme réside dans le passé de la voiture plutôt lugubre et tragique, et après les événements relaté par son ami, on sent que ce n’est pas fini, et que cela ne le sera jamais !

King aura eu le mérite de nous faire réfléchir sur chaque calage inopiné…

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le 7 juil. 2014

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