Critique de Cinquante Nuances plus sombres par Apprederis
Bah, il pourra toujours me servir à tuer les mouches.
Par
le 29 janv. 2013
21 j'aime
6
Si tu pensais que le deuxième tome allait pousser encore plus loin les jeux de domination et la tension sexuelle, Cinquante Nuances plus sombres est là pour te rappeler qu’en fait, Christian Grey est surtout un romantique en manque d’affection (avec une carte Gold illimitée).
Exit le grand méchant dominant mystérieux du premier tome, place à Monsieur Petite Cuillère et Câlins Forcés™. Christian veut se racheter, il veut être un homme normal (autant que possible quand on a un hélicoptère perso), et Anastasia commence à poser des limites… en tout cas, elle essaie.
Mais pas d’inquiétude, il reste du drama ! Une ex-pétée de jalousie, un patron louche qui ferait passer Christian pour un féministe, et une histoire qui veut se donner un semblant d’intrigue... sauf que tout est noyé sous une avalanche de "Oh mon dieu, Christian !" et de "Je vais te protéger, bébé".
Côté écriture, c’est toujours un festival de répétitions, et si tu joues au jeu à boire en comptant les "je rougis", "je me mords la lèvre" et "mon dieu" d’Ana, tu ne finiras pas le livre sobre. Les dialogues oscillent entre cucul et ultra-dramatiques, et les scènes de sexe, censées être le point fort, commencent à sentir le réchauffé (coucou la "déesse intérieure" qui danse encore).
Bref, Cinquante Nuances plus sombres, c’est moins du BDSM et plus du Harlequin surcoté, une romance qui tente d’être profonde mais qui patine sur ses propres clichés, et une suite qui aurait pu être intense, mais qui finit en histoire d’amour dégoulinante, avec quelques menottes pour faire genre. Moins torride, plus gnangnan… et beaucoup trop long pour ce que ça raconte.
Créée
le 13 févr. 2025
Critique lue 3 fois
D'autres avis sur Cinquante Nuances plus sombres
Bah, il pourra toujours me servir à tuer les mouches.
Par
le 29 janv. 2013
21 j'aime
6
"- oh non pitié Ana, ne me quitte pas, ma mère la pute camée a fait de moi quelqu'un de sombre et torturé" "oh putain, il a l'air tellement sombre et torturé, je me demande s'il m'aime" "- je...
Par
le 25 mars 2013
9 j'aime
Quel ennui. Le 1 faisait partie des lectures mauvaises mais lisibles, sans grand intérêt mais pouvant occuper, et même marcher si on était pas trop regardant. Mais ce tome 2 est d'un ennui profond,...
Par
le 28 août 2015
8 j'aime
Du même critique
Si tu pensais que les classiques du XIXe siècle étaient juste de belles histoires d’amour contrariées, Les Misérables de Victor Hugo est là pour te rappeler qu’on peut aussi écrire un pavé où se...
le 19 févr. 2025
4 j'aime
7
Blacksad est de retour, trench-coat impeccable, regard sombre et griffes affûtées. On replonge dans ce New York poisseux et corrompu, où les rues sentent le tabac froid, la sueur et les ambitions...
le 31 janv. 2025
4 j'aime
Avec La Serpe d’or (1962), René Goscinny et Albert Uderzo emmènent Astérix et Obélix dans leur première grande aventure hors du village, direction Lutèce. L’occasion de découvrir que les Gaulois ne...
le 20 déc. 2024
4 j'aime