C’est l’histoire d’un livre trouvé au salon,
mis sur le rayon des livres de Clara, la coiffeuse,
à côté de
«deux romans de Guillaume Musso, Ma médecine naturelle du Dr Fabrive Visson, Glacé de Bernard Minier, Moi, Zlatan Ibrahimovic, le Secret de Rhona Byrne, les trente plus beaux sentiers de randonnée en Bourgogne, trois baisers de Katherine Pancol, Bélier, votre horoscope jour par jours (éditions 2011, 2013, 2015, 2016, 2018) et une douzine de mangas de Akira Toriyama. Le livre y restera cinq mois, vingt-neuf jours, deux heures et quarante-sept minutes.»
Puis, un jour d’hiver, elle prend le livre oublié,
lit un peu,
abandonne et reprend, jusquà ce qu’elle se rende compte qu
« aujourd’hui, elle a commencé la lecture d’un livre qui va la rendre plus forte.»
Un jour, une cliente du salon, chauffeure de bus,
Claudie, voit le livre
et parle de cette recherche qu’elle a lue plusieurs fois.
Elle dit à Clara: «je savais bien que vous n’étiez pas comme les autres.»
Une découverte,
un bijou de livre sur l’amour de lire,
l’amour de Proust.
C’est aussi une excellente analyse de la lecture à haute voix,
dont je rejoins tous les points –
étant lecteur pour les aveugles
(j’enregistre des Cd pour les bibliothèques sonores ou je lis dans des réunion d’aveugles de très mal-voyants).
Il m’a fallu acquérir beaucoup de maîtrise
pour lire enfin décemment.
Cette pépite justifie la lecture de mille romans de rien.