Le thème de fond du livre est intéressant, et j'ai trouvé l'histoire de Dimitri marante à lire.
Mais mais mais, le style est lourd. Tout est noyé dans ;
- des descriptions à n'en plus finir ; est-ce vraiment nécessaire de passer une page à décrire les vêtements de chaque personnage, puis une nouvelle page pour décrire son physique ? Est-ce vraiment nécessaire de décrire pendant 2 pages les rues où le protagoniste se balade ? Est-ce nécessaire de décrire pendant une page les meubles de chaque pièce où Dimitri rentre ?
- des pages entières ou l'auteur nous étale de la culture artistique à la grosse cuillère ;
- des chapitres entiers où l'auteur par dans un trip, et qui n'apportent strictement rien à l'intrigue ;
En plus ça se répète sans arrêt. L'auteur décrit au moins 5 fois comment l'internet français a été abandonné au profit des Américains. Je ne sais pas si c'est une figure de style ou si l'auteur pense que ses lecteurs sont trop bêtes pour comprendre la première fois.
Le livre fait pas loin de 500 pages, et serait tout aussi intéressant si il en faisait 200. D'ailleurs le sujet de fond ne commence à être abordé qu'au bout de 250 pages...
Au final je ne compte pas les pages où j'ai lu en très très grandes diagonales (du style 4 mots par page), juste pour savoir si on était dans une page "utile" ou dans le pur délire de l'auteur.