Il l’a fait ! Après avoir mis en mots un paquet de mes affects anti-bourgeois, dans Histoire de ta Bêtise, puis m’avoir déconfusionné par Notre Joie, je n'étais pas sûr que Bégaudeau soit capable de me surprendre à nouveau. Jamais je n’aurais dû douter !


Comme une Mule peut être vu comme le dernier volet d’une excellente trilogie politique. Après avoir pourfendu l’inconsistance centriste, puis détricoté les identitaires de tout poil, l’essayiste clarifie ses différends avec un camp politique plus retors : la gauche militante, aux côtés de laquelle il a toujours avancé, mais qui l’a toujours fait tiquer.


Suivant de près ses interventions orales je dois bien confesser que quelquefois, Bégaudeau me frustra. Dans son podcast, la gêne occasionnée, au cours duquel il traita le pourtant ostensiblement libéral et consensuel Barbie avec une frivolité bienveillante. Durant sa conférence sur le rire humiliant, où il faisait presque l’impasse sur le sujet Dieudonné, pourtant soulevé. Et j’en passe. J’avais systématiquement l’impression qu’il se défaussait sur des sujets intéressants, mais trop clivants.


Eh bien ici, comme il le dit, le calme et la solitude de l’écrit lui permettent de risquer tous les partis ! Pour la controversée mais dialectique Nikolski, et contre la radicale mais trop monolithique Federici. Pour Proust, le styliste, et contre Ernaux, l’engagée. Et même, d’une certaine manière, pour Bastien Vivès et contre Emma et sa Charge mentale. Autant de préférences que je partage, mais qu’il vaut parfois mieux éviter de clamer haut et fort dans certains milieux.


La littérature ne lui est pas seulement un lieu où il peut s’exprimer en toute sérénité : elle lui donne le temps de soupeser ce contre quoi il prend position, de penser contre lui-même, de ne pas balayer d’un simple revers de la main (droite) les arguments de ses opposants.


Qui sont ces derniers ? Les « politimanes ». Ceux pour qui l’on ne peut pas rire de tout, car le rire peut avoir de sérieuses conséquences. Pour qui aimer un auteur, voire des personnages réactionnaires, c’est problématique, ou en tout cas, ça pose question. Et qui placent souvent leur cause au-dessus de tout ; même des faits, quand les faits ne vont pas dans le sens de la cause. Qui, donc, ont toujours urtiqué l’auteur, et réciproquement (et pour ceux qui ne verraient pas de quel type d’individus je parle, certains se sont déjà hérissés contre le présent ouvrage, suivez mon regard : https://www.youtube.com/watch?v=78uweOACRyA&t=2s&pp=ygUNbGUgZm91IGFsbGnDqQ%3D%3D).


A ce titre, la désormais fameuse affaire Bantigny, dont part le livre, est paradigmatique, mais anecdotique. Bégaudeau n’est pas là pour se justifier : il cherche à explorer des zones moralement indémerdables, mais riches en enseignements, à qui sait les regarder sans ressentiment.


Au fil de ces 450 pages blindées d’humour, l’auteur pourra parfois paraître erratique, par la profusion des sujets qu’il aborde. Mais pour désinvolte qu’elle soit parfois, sa pensée est constamment dirigée. Il ne digresse jamais : il dialogue avec la protéiformité contemporaine, en incarnant systématiquement ses idées avec une parfaite fluidité.



Un féminisme politique pour surmonter le féminisme libéral-moral


« Il se peut que la différence la plus sûre entre un queutard et moi ne tienne pas à ma supériorité morale, mais à la faiblesse de ma queue ». Par son amoralité radicale, renversant de nombreuses valeurs, Comme une mule est peut-être le livre le plus nietzschéen de son auteur.


Ce que Nietzsche dirait du féminisme contemporain, on l’imagine aisément ; ce qu’en dirait un nietzschéen marxiste et libertaire, beaucoup moins.


Comme souvent, Bégaudeau évite le règlement de compte stérile en clarifiant les choses. A la fin de « Notre Joie », il écrivait déjà que si la distinction entre féminisme et néoféminisme devait avoir une pertinence, c’était que le néoféminisme était moral, là où le féminisme était politique.


Là où il est fort, ici, c’est qu’il va plus loin, en montrant que le féminisme moral, du fait de sa morale, est finalement très libéral compatible (ou « ordo-libéral compatible », pour les économistes tatillons).


C’est à raison qu’il relève que le principal horizon du féminisme contemporain, trop souvent, est la justice, c’est-à-dire le respect de la loi. Cette conception est non seulement punitive, mais aussi conservatrice. Car recourir à la loi dans le but de punir un homme qui, souvent, n’en ressortira pas meilleur, c’est personnaliser, et donc, déstructurer la question de la domination masculine. Ce n’est pas en s’en remettant à des institutions patriarcales que l’on va ébranler le patriarcat, au contraire. Et l’auteur d’achever sa démonstration par l’usage du bel oxymore : féminisme patriarcal. Aujourd’hui, la majorité des discours féministes les plus entendus rejoignent de fait les discours patriarcaux : ils partent de la peur, ne sont presque jamais affirmatifs, et reposent sur une vision sécuritaire des choses.


Ce que j’admire, c’est cette capacité de l’auteur à critiquer une certaine gauche, tout en restant fermement de gauche, et tout en étant lucide et transparent quant à ses propres affects. Beaucoup de personnes, de tous bords, s’engagent en politique pour régler des comptes personnels ; et dans le cas du féminisme moral, s’érigent contre la domination masculine en général, mais en ayant des dominateurs bien particuliers en tête. De ce fait, les féministes (mais cela vaudrait également pour nombre d’autres types de militants) sont souvent à fleur de peau, et donc, moins convaincants. De même, ils sont souvent indignés par l’injustice. Or, comme le dit Nietzsche, nul ne ment autant qu’un homme (ou qu’une femme) indigné.


C’est indémêlable, car bien sûr que l’injustice indigne, surtout lorsqu’elle est directement subie. C’est à raison que Bégaudeau identifie son recul et son sang-froid politique comme un privilège de dominant. Mais c’est une domination dont on ne peut se défaire. Aussi, le féminisme aborde nécessairement les relations hommes/femmes, et donc, le désir. A ce titre, si désir et morale sont des antithèses, alors « féminisme moral » est un autre oxymore. On ne peut pas se défaire du désir non plus. Ce genre de contradictions mènent à une série de culs-de-sac. Pour n’en citer qu’une, l’essayiste raconte son attitude impossible lors d’un débat féministe, mené par des femmes : « m’impliquant dans le débat, je tirais la couverture à moi ; restant en retrait, je paraissais m’en foutre ».


Comment s’en tirer ? Par le haut, en reformulant les termes des débats. Opposer au fameux « on te croit » effectivement fasciste par sa volonté de s’imposer sans même avoir besoin de faits, un « on t’écoute » réellement attentif. Canaliser sa libido sans l’anéantir, en s’autorisant à considérer l’autre comme un objet de désir, mais en ne le réduisant pas à cela. Éviter de s'embourber dans des positions indéfendables pour se réserver aux situations les plus claires.


Et surtout, péter un coup, car on en sera par conséquent moins tendu, et donc, plus audible.


Le rire n’est pas diabolique, mais il a besoin du démon


Il n’y a pas plus souriant que le Christ, mais c’est le diable qui rit. Le propre du rire, c’est son amoralité : il n’épargne personne. C’est peut-être même son immoralité : il est parfois encore plus percutant lorsqu’il s’exerce sur les faibles.


Tout ceci devrait tenir de la lapalissade, et pourtant, l’auteur a raison de le rappeler. Pour rappeler du même coup que, aussi louable soit-elle, l’idée de « rire déconstruit » est inepte. Une fois de plus, ce n’est pas en retranchant à l’humour, en s’interdisant des choses, que l’on réglera le problème du rire. La solution serait plutôt de mettre tout le monde à terre, pour que les dominants y rejoignent les dominés.


C’est à raison que Bégaudeau se sent mal vanné. Moi-même, en tant qu’homme, en tant que blanc, en tant qu’appartenant à la classe moyenne supérieure, et en tant que marxiste autoproclamé, je ne me sens pas assez moqué, et lorsque c’est le cas, je trouve que cela manque de justesse, mais aussi de méchanceté gratuite. J’attends : c’est par la multiplication des vannés (et donc, des vanneurs et des vannes), que l’on s’en sortira.


Enfin, concernant l’humour, quel plaisir de lire 10 pages consacrées à Dieudonné ! Qui de mieux que le sulfureux comique, pour définitivement acter que l’art et la morale ne sont en rien intriqués ? Et par conséquent, que revendiquer faire rire pour éduquer, c’est se tirer une balle dans le pied ? Évidemment que la talent de Dieudonné ne s’est pas tari avec son explosion d’antisémitisme, mais que l’antisémitisme a au contraire augmenté son humour, lorsqu’il multipliait son inventivité, avant de le plomber, lorsqu’il l’occupait tout entier. A nouveau, Bégaudeau dépasse la morale par la dialectique. L’antisémitisme de Dieudo fut un moteur, et une limite ; l’ostracisation qu’il subit, justifiée ou non, une mine d’or humoristique. Et en effet, ses excuses signèrent son extinction comique.


Soit son extinction artistique.


Qui sacrifie l’art à la cause n’aura ni l’art ni la cause


A propos de l’art, aussi, Bégaudeau propose une série de pistes pour éviter le surplace.


Exemplairement : il s’intéresse à l’éternelle question « faut-il séparer l’homme de l’artiste ? », en relevant d’une part, que la plupart de ceux qui la posent ne s’intéressent généralement ni à l’homme, ni à l’art, et d’autre part, en avançant que l’art n’est pas possédé par l’artiste, mais le traverse.


Écrivant, je suis mu par un tas de choses que je ne maîtrise pas, et qui me dépassent complètement. Dont je n’ai ni à m’enorgueillir, ni à avoir honte, et dont on peut jouir ou que l’on peut conspuer sans moi. Nouvelle sortie par le haut.


Suivie d’un nouveau décalage de la part de l’auteur : à ceux qui chercheraient à critiquer un artiste, si l’art leur tient réellement à cœur, il est beaucoup plus pertinent de s’intéresser à l’immoralité de son art plutôt qu’à celle de ses actes humains, trop humains. De noter en quoi, formellement, le cinéma de Polanski est un cinéma de violeur. Puis, on peut rêver, de démontrer en quoi cela l’affaiblit esthétiquement.


Non content de régler l’épineuse distinction entre œuvre et artiste, Bégaudeau s’en prend à un autre poncif : l’opposition entre le fond et la forme.


Vincent Berthelier à l’appui, il atomise l’idée que le style serait de droite, là où la gauche le délaisserait pour s’intéresser aux idées. Avant de refuser la distinction entre fond et forme. Si une œuvre est formellement réactionnaire, elle est réactionnaire tout court, même si elle clame l’inverse.


Despentes peut être vue et se revendiquer comme féministe : son style est un style de couilles. Dostoïevski peut avoir été un fervent catholique et nationaliste, son écriture, bordélique à souhait, faisant droit à la multiplicité de chaque individu, est du côté de l’anarchie.


J’aime beaucoup sa conclusion, à la subjectivité assumée : un style de droite, c’est un style qui cherche à s’imposer au réel (qui ne veut pas le décrire, mais lui mettre son poing dans la gueule, pour en retourner à Despentes). A l’inverse, un style de gauche, c’est un style qui décrit le réel, qui l’accepte, qui se le prend en pleine face. Cela m’a rappelé la jubilation décrite par Rosset, lequel n'aurait probablement pas renié ce livre.


S’ensuit qu’un art réellement politique, c’est-à-dire, politiquement intéressé par le réel, ne serait justement pas un art « à messages ». Car l’art militant, du fait des messages qu’il cherche à faire passer, restreint sa pensée. Les films portés par Virginie Efira, trop manichéens, se rendent inintéressant parce qu’ils refusent de s’intéresser aux monstres qu’ils dénoncent. Je m’étais fait la même réflexion en visionnant le documentaire MASCUS : Infiltration chez les hommes qui détestent les femmes, qui, précisément, n’infiltrait jamais ceux qu’il disait filmer, parce qu’il en était trop effarouché. A l’inverse, Neige Cinno, commençant Triste Tigre en disant « au fond, ce qui me semble le plus intéressant c’est ce qui se passe dans la tête du bourreau », signa un livre ambigu moralement, mais esthétiquement sans précédent, me concernant.


Ecce Bégaudeau


Pour en finir avec mes dithyrambes, je dirais ceci : je ne sais pas si Comme une Mule est le meilleur essai de Bégaudeau, mais il est sans doute son plus courageux.


Je me suis beaucoup retrouvé dans ce qu’il écrivait, je me suis senti un peu moins seul, à gauche.


Je ne suis pas sûr d’avoir compris la raison des phrases littéraires, égrainées au fil des pages ; je les ai vues comme une ode à la littérature en général, et en particulier à sa gratuité.


Je pense partager avec lui l’ironie, comme mode critique (tout juste puis-je être un peu plus solennel, à mes heures). Comme façon de ménager la chaleur de l’émotion, nécessaire à l’action, et le froid de la raison, au moins aussi importante ; comme moyen d’éviter l’indignation sans tomber dans la résignation.


J’ai aimé l’entendre dire que l’art était d’essence non pas démocratique, mais aristocratique. C’est peut-être ridicule, mais je trouve que c’est vrai, et fort, et beau.


Probablement tout aussi ridicule, j’ai été touché de voir qu’il savait préserver le charme archaïque du partage sexué des rôles. Tout en sachant le dépasser, bien évidemment, restons progressistes ! Mais sur ce point, je vais plutôt le citer directement :


Dans ce western, F comme femme passant un linge mouillé sur la plaie de H comme homme revenu du front de la guerre de Sécession où leur amour l’a galvanisé, où la pensée de F priant pour lui a rendu impossible qu’il meure. Parfait contraste entre cette main blanche immaculée sur ce mollet tanné meurtri. Scène rejouée ad nauseam, idéologiquement calamiteuse, mais inépuisable. Scène que la société a bien de ringardiser, et l’art de perpétuer.

Enfin, dans le même registre, j’ai été touché de voir qu’il réhabilitait la virilité, en contrepoint d’un virilisme hystérique (pléonasme similaire à celui de masculinisme toxique). C’est à raison qu’il choisit l’image du cow-boy pour l’illustrer. Car d’une certaine manière, pour sortir un tel essai, de là où il est, il faut en effet la virilité d’un tireur solitaire.



Nécessaires réserves


La lecture de Comme une Mule m’aura-t-elle changé ? Pas vraiment. Elle m’a affûté, disons. Au fond, j’étais d’accord avec Bégaudeau avant d’ouvrir le livre. Avec lui, c’est-à-dire contre Bantigny. Pourquoi ? Par la vitalité supérieure de Bégaudeau. Moralement, Bantigny a peut-être raison. Mais rien à faire, entre les deux, j’en vois une qui stagne intellectuellement, qui se complait dans le ressentiment, et un qui galope, d’abord avec une conférence (https://www.youtube.com/watch?v=Xr028CxTzcM&t=2321s), puis avec un essai particulièrement dense.


Je suis conscient qu’écrivant ces lignes, j’ai davantage résumé le livre que je n’en ai fait la critique. C’est une œuvre qui m’a fait du bien, au sens fort du terme.


Mais bon, comme je suis conscient qu’encenser béatement un livre, ce n’est ni particulièrement constructif, ni très cow-boyesquement viril, je m’en serais voulu de terminer sans quelques réserves.


J’entends tout à fait que Bégaudeau se refuse à distinguer « rire de quelqu’un » et « rire avec quelqu’un ». Personnellement, je conserve la nuance en ayant à l’esprit ceci : on rit de quelqu’un si l’on cherche à s’en distancier. On rit avec lui si, aussi caustique soit-on à son égard, on n’a aucune peine à être vu à ses côtés.


Plus sérieux, je ne suis pas sûr d’opposer rhétorique et littérature comme il le fait. Ce qu’il dit sur les formules est riche, mais quid de Victor Hugo (y compris voire surtout dans ses romans) et de Nietzsche ? Peut-on dire que la formule est la figure du ressentiment, alors que Nietzsche, destructeur du ressentiment, est un grand adepte de l’aphorisme ? Je pense que l’on peut rattacher la formule à la littérature, si plutôt que de l’utiliser de manière à figer le réel, l’on assume justement son côté protéiforme et contradictoire.


Enfin, comme je l’ai dit, j’ai aimé qu’il réhabilite la virilité. Alors, et ce sera vraiment tout personnel, pourquoi, mais pourquoi ces multiples crottes de nez aux chevaliers ?


Citons à nouveau :


Je mets de l’eau à chauffer dans ma casserole douteuse. Le cow-boy le plus viril est celui qui ne tire qu’en cas de force majeure. Celui qui tire à tout-va n’est pas viril, il est inquiet. Inquiet pour sa virilité.

Si l’on remplace « cow-boy » par « chevalier » et « tirer » par « ferrailler », je ne vois vraiment pas ce qui dénote. Cela me fait un peu tiquer, cette réhabilitation sélective. Allez, François, je vais te pardonner ; comme tu le dirais, ce n’est pas de ta faute, cette incapacité à jouir connement de la chevalerie (et que l’on ne me parle pas des Julien Rochedy et compagnie ; non seulement ils n’ont rien compris à la chevalerie, mais un paquet de droitiers fantasment tout autant sur les westerns). Ce n’est pas de ta faute, si tu as probablement grandi avec John Wayne, mais sans Tolkien.


GilliattleMalin
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le 6 oct. 2024

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