« À cette époque, la chair grasse et goûteuse des carpes nous était indispensable, pour nous, comme pour le troc. Pour les échanger contre de la farine, du pain et des cigarettes pour maman. J'étais resté seul avec maman, les autres étaient au camp de concentration. »
D’un ton léger, la vie dans ce petit village tchèque au mitan du siècle dernier s’écoule entre joies et malheurs sans jamais entamer l’égale humeur de l’auteur et par-là celle du lecteur. Car qu’on se le dise, si l’auteur était un dépressif notoire, curieusement, disons très fort : « Oui, c'est le bouquin le plus antidépressif du monde ».De la littérature, la vie, l’existence avec, en fil rouge, les poissons, passion paternelle : « La pêche m'avait appris la patience et les souvenirs m’aidaient à survivre ».
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