Lu en une soirée, la suite du Cri de Nicolas Geublet est beaucoup plus réussie.
On y suit l'inspectrice Sarah Geringën, qui n'est pas sans rappeler physiquement la Sarah Linden de The Killing en version US.
Suite à l'assassinat de la première ministre norvégienne Sarah va être entraînée (avec son compagnon rencontré dans le tome précédent) dans une enquête la menant de Beyrouth à Rome en passant par Leipzig.
Alors oui, l’héroïne est un peu trop parfaite et le rythme un peu trop effréné pour être crédibles.
Oui, le discours est un peu dans l’air du temps puisqu’il est basé sur la place réservée aux femmes dans notre société et la domination masculine perpétrée au fil des siècles, (mais le féminisme se doit de ne pas relâcher ses efforts, surtout en ce moment alors on prend, bien sûr)
Mais, l’intrigue est parfaitement construite et ce thriller de 500 pages se lit d’une traite.