À l'instar des autres œuvres d'Eric-Emmanuel Schmitt, concerto à la mémoire d'un ange est difficilement critiquable, tant au niveau du style littéraire que du développement des personnages. Ces derniers sont, comme d'habitude, les gros points forts des différentes histoires de ce recueil de nouvelles, tant la dichotomie entre les différents aspects de leur personnalité est bien développée et nous plonge dans les affres des protagonistes.
Cette œuvre me laissera tout de même un goût un peu plus amer que les différentes pièces que j'avais pu lire de Schmitt (le visiteur,...) et encore plus du dernier roman que j'avais découvert de sa part (la part de l'autre), probablement dû à une omniprésence bien trop importante de la religion, ce que je trouvais bien moins présent auparavant...
Je garde malgré tout un bon souvenir, même si quelques légères améliorations auraient rendu le tout bien plus agréable.