le 27 juil. 2017
Ennuyeuses confessions
Pourquoi ai-je relu ce roman de Mathieu Gaborit et Fabrice Colin - deux auteurs que je n'aime pas particulièrement ? Parce que je suis une feignasse qui, par moment, préfère se prélasser à relire de...
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L’écriture n’est pas égale, mais cela est logique puisqu’il y a eu deux paires de mains pour écrire cet ouvrage. Chez l’un on s’intéresse à l’aspect matériel et technique, pendant que l’autre s’éternise plus sur les apparences et le ressenti des événements.
On nous dépeint un Paris enfumé, prit sous le joug de la modernisation en plein essor, des machines prenant la place et le travail de miséreux, une pleine explosion de la technologie mécanique.
Des automates domestiques, des moyens de transports aériens pour une atmosphère lourde, sombre, très dramatique. Les auteurs ont très bien réussis à retranscrire cette ambiance oppressante qui s’accroît plus l’intrigue se révèle le long du roman.
Cela ne démarre pas sur le champ, il faut attendre un certain temps avant de comprendre l’enjeu du roman. Comment ce qui semble être un banale suicide suite à une peine de cœur peut receler une sombre et terrifiante affaire digne d’un grand roman policier? Je ne souhaite pas spoiler donc je dois taire une grande partie, mais j’ai trouvé le scénario très bien mené, bien ficelé, et intéressant au possible. Logique, plausible, ça se tient et c’est excellent. Les auteurs ont su manier leurs écrits pour nous faire sombrer avec les personnages dans ce Paris aux reflets dangereux, où aucune rue n’est saine, en sécurité. Tout n’est que potentiel péril, on ressent véritablement la pression d’un drame à venir.
On assiste à un savant mélange de science-fiction avec le réel. Une page d’histoire reformulée pour donner une aventure grandiose sur les toits de Paris, au sommet de la Tour Eiffel, auprès de la reine Victoria.
Pourtant à cela j’émets quelques réserves. Il est question d’éther, un procédé physique qui remanie les lois fondamentales de la physique/chimie que l’on connaît. Un peu « magique », j’en ai déjà entendu parler dans la saga « L’âge de la déraison » qui prenait le temps d’expliquer tranquillement de quoi il s’agissait afin de comprendre la suite des aventures. Hors dans Confessions d’un automate mangeur d’Opium, ce temps d’explication n’existe pas. Alors je conçois que cela nous plonge dans l’univers, on est jeté dans cette dimension éthérique, mais si je n’avais pas eu une idée de quoi il s’agissait, je pense que je n’aurais pas compris une bonne partie des segments qui se passent auprès de Théo et serais complètement passé à côté … Alors qu’il s’agit d’un élément fondamental, il paraît au final bien léger car en bout de roman il ne se trouve pas suffisamment exploité, il n’aide pas réellement au fil du récit, ou à sa finalisation. Beaucoup de blabla théorique dans le livre pour que cela se serve pas en somme …
Ce qui me permet d’enchaîner sur le second point négatif du roman, à savoir de parler de certaines choses, de certains personnages, pour les voir par la suite disparaître tout bonnement une fois leur utilité dépassée. Un peu comme si on avait attrapé un épisode d’une série en plein milieu d’une saison de vingt-deux épisodes.
Il est également arrivé que des aventures soient parfois mal expliquées et m’auront laissées dans le flou. Malgré plusieurs relectures je n’ai pas réussi à comprendre convenablement certains événements.
En bref, une belle histoire pleine de rebondissements qui me fait conseiller sa lecture, mais une écrite un peu « brouillon » qui laisse un mauvais souvenir car on a le sentiment de passer à côté d’éléments importants ou en tout cas intéressants. On n’arrive pas à s’immerger dans la vie de Théo et Margo, empêchant de s’attacher à eux …
https://cenquellesalle.wordpress.com/2018/10/05/confessions-dun-automate-mangeur-dopium/
Créée
le 8 avr. 2021
Critique lue 61 fois
le 27 juil. 2017
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