Si tu pensais que le shopping compulsif était un petit hobby inoffensif, Confessions d’une accro du shopping de Sophie Kinsella est là pour te prouver que non, c’est une véritable épopée… et qu’il faut parfois être championne du monde en esquive de créanciers pour survivre.
L’histoire suit Rebecca Bloomwood, journaliste financière (oui, IRONIE MAXIMALE), qui a un petit souci dans la vie : elle est incapable de résister à un bon plan shopping. Résultat, son compte bancaire est aussi vide qu’un magasin de luxe après une razzia de soldes. Elle jongle entre mensonges, excuses bidons, lettres de relance et tentatives (ratées) de se reprendre en main, tout en essayant de séduire un bel homme richissime qui, évidemment, ne comprend pas son addiction.
Le gros point fort ? C’est léger, fun et totalement assumé. Kinsella maîtrise à la perfection le genre "chick-lit comique", et si tu as déjà fait chauffer ta carte bleue un peu trop fort, tu risques de te reconnaître (avec une pointe d’angoisse). Les situations sont absurdes, les quiproquos s’enchaînent, et Rebecca, malgré son incroyable capacité à prendre de mauvaises décisions, est attachante.
Le hic ? C’est un peu (beaucoup) répétitif. Le schéma "je fais n’importe quoi → panique → solution miraculeuse" revient souvent, et si tu n’accroches pas à l’humour et au personnage, ça peut vite devenir agaçant. Et puis, il faut accepter de suivre une héroïne qui a à peu près autant de self-control qu’un enfant lâché dans un magasin de bonbons.
Bref, Confessions d’une accro du shopping, c’est une comédie pétillante et feel-good, à lire pour se détendre et rire des galères financières d’une héroïne incapable de résister à une vitrine alléchante. À éviter si tu espérais un manuel de gestion budgétaire… mais parfait si tu veux te dire que, finalement, tu gères peut-être mieux tes finances que tu ne le pensais.