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Si vous avez aimé les livres de Nylund se déroulant dans l'univers SF de Halo, alors vous ne manquerez pas d'aimer Contact Harvest !
Comme à l'accoutumée, les personnages sont nombreux et leurs interactions, fouillées. Contrairement ce à quoi pourrait s'attendre un néophyte, ça ne tire pas à tout va pour meubler les pages, loin de là. Les livres DEVELOPPENT l'univers du jeu vidéo ; ils ne sont pas eux-mêmes de bêtes FPS (sauf pour ce qui est du tome "Les Floods", il faut bien le reconnaitre). Les passages du point de vue des différentes races Covenantes sont exaltants et permettent de mieux comprendre leur relation au Pacte.

Puisqu'en effet, force est de constater que si Contact Harvest foisonne de personnages humains dont les interactions sont très détaillées (Avery, Byrne, Ponder, Al-Cygni, Jenkins, Forsell, Thune), l'originalité de l'oeuvre vient surtout du fait qu'elle introduit de nombreuses relations extra-humaines.
La relation entre le Grunt Dadab et l'Ingénieur Lighter-Than-Some (l'origine de son nom est détaillée de manière très amusante) est particulièrement touchante et profonde. On suit les réflexions de Chur'R-Yar avec intérêt. L'ascension politique des deux Prophètes et leur remise en question de la religion qu'ils sont sensés représenter est très intéressante. Enfin, il faut bien sûr mentionner les deux intelligences artificielles (et demi, pour ceux qui ont lu) que sont Sif et Mack : ils sont mille fois plus émouvants que le film éponyme de Spielberg. D'ailleurs d'une manière générale, les IA ont toujours été une des forces des livres Halo, à commencer par Cortana.

Dorénavant les lecteurs savent comment tout à commencé. Ils ont ressenti la tension quand les humains et les Brutes se sont rencontrés dans le parc de Gladsheim. Ils ont senti comment tout glissait inexorablement vers la guerre. Un peu comme dans Halo Reach, on sait dès le début que la planète est condamnée, mais on espère quand même que ça ira... et au final : nos petits gars ne s'en sont pas si mal sortis que ça, non ?
Quant aux Forerunners : ils n'ont pas fini de nous surprendre !