Trouvé dans la cave de ma grand-mère, francilienne de son état, et ramené en terre sacrée de Comminges par mes soins (diable j’eusse pu le trouver sur Wikisource mais, amis, telles les gonzesses qui aiment les grosses cylindrées (merci Comette), j’aime bien les belles reliures), le titre m’étonne.
Qu’est-ce que Conte Cruel ? Est-ce que cela parle de cruauté ? Peut-être, parfois les récits résultent être assez crus, qu’ils soient fruits de la destiné ou d’actions humaines tristissimes. D’ailleurs, un titre envisagé eût été : Contes au fer rouge. Ça fait baver.
Nous traversons tout: la bourgeoisie, les grecs, les juifs néotestamentaires, la pseudo-aristocratie. Villier de l'Isle-Adam démontre une bonne variété de discours avec toujours une fin plus ou moins triste ou, oui, cruelle.
Je crois que mon conte préféré reste:
-> Duke of Portland
Du récit de l'occultation en son manoir du duc victorien Richard de Portland après qu'il fut fait lépreux par la vanité d'un serrage de main formel au "dernier dépositaire de la grande lèpre antique".
-> Le Convive des dernières fêtes
Un dîner mondain en compagnie d'un assistant de bourreau qui fit carrière en Orient auprès des princes de là-bas pour la juste passion de l'exécution et de la mort.
-> La Fleur des Ténèbres
De ce qu'il advient des fleurs que vous mettez sur les tombes de vos morts.
Toutefois, je n'ai guère apprécié, histoire de style, des récits plus théoriques tels que: L'affichage céleste: Deux augures; L'appareil pour l'analyse chimique du dernier soupir.
Decadentismum iucundum illa collectio tractabat.