Pour ceux qui l'ignorent, la fée verte est un des noms de l'absinthe, rien à voir avec clochette, carabosse ou lation (Fée...lation).
Je suis assez friand de nouvelle, c'est facile et rapide à lire, on va directement à l'essentiel sans passer par mille détours parfois ennuyeux. Contes de la fée verte rassemble 12 nouvelles, publiées entre 1986 et 92, regorgeant de macabre. Quoi d'étonnant avec Poppy Brite me direz vous ? Rien, on a le droit à une multitude de métaphore sorties d'un autre monde. La mort est omniprésente, parfois horrible ou glauque, parfois triste ou émouvante. J'ai été particulièrement ému en lisant "Musique en option pour voix et piano" avec dans les oreilles "Who killed Mr Moonlight" de Bauhaus.
La 4ème de couverture annonce la couleur : "Tout le talent de Poppy Z. Brite se dévoile dans ces douze nouvelles à l'odeur de souffre et au goût d'absinthe". Pour ma part, j'ai été enivré par le désespoir et le surnaturel.